le français suit
IMMEDIATE RELEASE
Bloc Québécois to address India Humans Rights Violations in Kashmir
With the federal election underway, candidates from all parties across Canada have been hearing from their local constituents to remind them that Jammu and Kashmir is an internationally recognized disputed territory. Constituents are asking what candidates will do if elected, in order to ensure that Canada holds India accountable for its settler-colonization happening in Kashmir.
On March 31, 2020, the Indian government introduced the new domicile law. This law was aimed at a demographic change that takes the land and resources from the Indigenous population of Jammu and Kashmir. India’s domicile law is counter to the United Nations Security Council resolutions 47 (1948), including subsequent resolutions that call for a plebiscite to determine the future of the disputed territory.
In this regard, a coalition of advocacy groups has contacted federal party leaders to ask questions about Canada’s role in supporting the self-determination rights of Kashmir’s people.
These coalition efforts have resulted in the Bloc Québécois (BQ) responding, indicating that Canada must support the legitimate right of self-determination of the people of Jammu and Kashmir.
Article 49 of the Fourth Geneva Convention states, “the occupying power shall not transfer its own civilian population into the territory it occupies;” and under Article 1 all High Contracting Parties, which includes Canada, are required to take action to ensure respect for the Convention “in all circumstances.”
Taha Ghayyur from Justice for All Canada indicates, “The overall situation has dangerously worsened as India continues to move its population into occupied Kashmir, confiscate land and resources, oppose the rights of Kashmiris and silence any resistance through repressive means.”
The BQ revealed in their response that they have written to the High Commissioner of India to express their disapproval of the repeal of Article 370 of the Indian Constitution, and that they intend to continue to denounce this clear violation of citizens of Jammu and Kashmir.
The BQ indicated and referenced in its response:
- That India, by its non-compliance with UN resolutions, certainly deserves to be called to order by the Canadian government and held accountable for its non compliance with UN resolutions
- That the departure of Amnesty International from the region, including other NGOs, is concerning, raises fears of an escalation in tensions and requires Modi’s government to back down on the colonization project associated with the removal of Section 35A.
- That the BQ would focus on diplomatic meetings to signify its disapproval of all policies that discriminate against Kashmiris, and that they will not hesitate to submit a motion to the House of Commons to make the Modi government back down backtrack on all its violations related to Kashmir.
In addition to those Kashmiris who have been languishing in jails for years after expressing their dissent to India’s occupation, an estimated 4,000 to 13,000 Kashmiris have been detained since August 5th, 2019.
The BQ also has indicated that they always denounce political imprisonment and they won’t hesitate to do the same for Kashmiris.
“It is important that the Canadian government is held accountable in its compliance with international legal obligations, as part of Canada’s ongoing relationship with India, especially in trade, defence, and counterterrorism,” said Karen Rodman of Just Peace Advocates.
“Thousands of Canadians let the Canadian Government know this through petitions sponsored by three political parties, the Liberals, NDP and Conservatives, in the fall of 2020. Now the election is underway; we hope to hear from other federal political parties and their leaders regarding this matter,” added Rodman.
A spokesperson from Canadians for Peace and Justice in Kashmir (CPJK) said, “We were encouraged to learn that the BQ supports the right of Canadians to advocate for the rights of the people of Kashmir.”
CPJK continued, “we call on the other federal parties to indicate how they would work proactively to make Canada take leadership in its relations with India, and at the UN, to implement self-determination for the people of Jammu and Kashmir.”
See the response by Le Bloc Québécois and also several other responses from candidates from other parties.
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En français
Le Bloc Québécois dit vouloir s’attaquer aux violations des droits de la personne commises par l’Inde au Cachemire
Alors que les élections fédérales battent leur plein, les candidats de tous les partis politiques au Canada se sont vu rappeler par les électeurs locaux que le Jammu-et-Cachemire est un territoire contesté internationalement reconnu. Les électeurs se demandent ce que comptent faire les candidats, s’ils sont élus, pour garantir que le Canada tienne l’Inde responsable de la colonisation au Cachemire.
Le 31 mars 2020, le gouvernement indien a introduit la nouvelle loi sur le domicile. Cette loi visait à entraîner un changement démographique par la saisie des terres et des ressources de la population autochtone du Jammu-et-Cachemire. La loi indienne sur le domicile est contraire aux résolutions 47 (1948) du Conseil de sécurité des Nations Unies ainsi qu’aux résolutions ultérieures qui appellent à un plébiscite pour déterminer l’avenir du territoire contesté.
À cet égard, une coalition de groupes de défense a contacté les chefs de partis fédéraux pour leur poser des questions sur le rôle du Canada dans le soutien au droit à l’autodétermination du peuple du Cachemire.
Ces efforts collectifs ont amené le Bloc Québécois (BQ) à réagir en affirmant que le Canada doit soutenir le droit légitime à l’autodétermination du peuple du Jammu-et-Cachemire.
L’article 49 de la quatrième Convention de Genève stipule que « la puissance occupante ne pourra procéder à la déportation ou au transfert d’une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé par elle; et en vertu de l’article 1, toutes les hautes parties contractantes, dont le Canada, s’engagent à faire respecter la Convention « en toutes circonstances ».
Selon Taha Ghayyur, de Justice for All Canada : « La situation générale s’est dangereusement aggravée, tandis que l’Inde continue de déplacer sa population vers le Cachemire occupé, de confisquer des terres et des ressources, de s’opposer aux droits des Cachemiris et de faire taire toute résistance par des moyens répressifs. »
Le BQ a révélé dans sa réponse qu’il avait directement écrit au Haut-commissaire de l’Inde pour exprimer sa désapprobation complète de l’abrogation de l’article 370 de la constitution indienne et qu’il entendait continuer à dénoncer cette violation manifeste des citoyens et des citoyennes du Jammu-et-Cachemire.
Le BQ a aussi indiqué dans sa réponse :
- Que l’Inde, en raison de son non-respect des résolutions de l’ONU, mérite certainement d’être rappelée à l’ordre par le gouvernement canadien et tenue responsable de son non-respect des résolutions de l’ONU.
- Que le départ d’Amnistie Internationale et d’autres ONG de la région, est une source de préoccupation additionnelle, fait craindre une escalade des tensions et place le gouvernement Modi devant l’obligation de reculer sur le projet de colonisation ainsi que sur la suppression de l’article 35A.
- Que le BQ se concentrera sur les rencontres diplomatiques pour signifier sa désapprobation de toutes les politiques discriminatoires envers les Cachemiris, et qu’il n’hésitera pas à soumettre une motion à la Chambre des communes pour faire reculer le gouvernement Modi sur l’ensemble de ses violations des droits des Cachemiris.
En plus des Cachemiris qui croupissent dans les prisons depuis des années après avoir exprimé leur désaccord avec l’occupation indienne, on estime que de 4 000 à 13 000 Cachemiris ont été détenus depuis le 5 août 2019.
Le BQ a également indiqué qu’il dénonçait toujours les emprisonnements politiques et qu’il n’hésiterait pas à le faire également pour les Cachemiris.
« Il est important que le gouvernement canadien soit tenu responsable de ses obligations juridiques internationales, dans le cadre de la relation continue du Canada avec l’Inde, en particulier dans les domaines du commerce, de la défense et de la lutte contre le terrorisme », a déclaré Karen Rodman, de Mouvement Pour Une Paix Juste.
« Des milliers de Canadiens et de Canadiennes l’ont fait savoir au gouvernement canadien par le biais de pétitions parrainées par trois partis politiques, soit le Parti libéral, le NPD et le Parti conservateur, à l’automne 2020. Maintenant que les élections sont en cours, nous espérons entendre d’autres partis politiques fédéraux et leurs chefs à ce sujet », a ajouté Rodman.
Un porte-parole de l’organisme Canadians for Peace and Justice in Kashmir (CPJK) a déclaré : « Nous sommes encouragés d’apprendre que le BQ soutient le droit des Canadiens et des Canadiennes de défendre les droits du peuple du Cachemire. »
Le CPJK ajoute : « Nous appelons les autres partis fédéraux à indiquer comment ils travailleraient de manière proactive pour que le Canada fasse preuve de leadership dans ses relations avec l’Inde, ainsi qu’à l’ONU, pour mettre en œuvre l’autodétermination du peuple du Jammu-et-Cachemire. »
Photo:
Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a lancé sa campagne à Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-CLAUDE TALIANA