Immediate Release
Faced with its complicity in war crimes, the CDPQ is unable to answer the questions of the Quebec Coalition URGENCE Palestine
Tiohtià:ke/Mooniyang/Montreal, August 8, 2024 – At a meeting held late on August 7, the Quebec Coalition URGENCE Palestine [hereinafter the Coalition] and its allies were met with polite silence in the face of their demand for divestment from the Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) in connection with its $14.2 billion investments in 87 companies linked to the illegal occupation and colonization of the Occupied Palestinian Territory (OPT) and the genocidal war in Gaza.
The delegation gave a comprehensive presentation demonstrating the serious implications of CDPQ’s investments in relation to the OPT, giving four examples: WSP, Alstom, Caterpillar and Lockheed Martin. Like the 83 others targeted by the Coalition, these companies are carrying out activities in violation of international law and the human rights of the Palestinian people.
The CDPQ claims to adhere to the highest ethical standards in investment and respect for human rights. The delegation asked whether the CDPQ considered that the four examples presented corresponded to these standards: no one was able to answer.
This was nothing new for the CDPQ, since for over two years, various interlocutors have tried, in vain, to draw its attention to the more than problematic nature of these investments. The CDPQ refuses to recognize the seriousness of the situation and to take the immediate measures that are necessary. We refuse to allow the nest eggs of Quebecers to be tainted with the blood of Palestinians.
Faced with the CDPQ’s silence, the Coalition and its allies have requested a meeting with the CDPQ’s board of directors. In the meantime, the Coalition and its allies will continue to mobilize public opinion and put pressure on the CDPQ to review its investments and respect international law.
Quotes
“It is shocking that the Fund can find nothing more to respond to our requests than irrelevant generalities, especially when we take into account the large number of approaches that have preceded ours on the same issues over the past two years.”
Raymond Legault, Quebec Coalition URGENCE Palestine
“By defending the Caisse’s investments in the Occupied Palestinian Territory, which the advisory opinion of the International Court of Justice has since confirmed violate international law, Mr. Emond, CEO of the Caisse, is deliberately misleading the people of Quebec by claiming that the CDPQ’s human rights policy is based on the United Nations Guiding Principles on Business and Human Rights.”
Diane Lamoureux, Quebec Coalition URGENCE Palestine
“In Palestine, Caterpillar machines have been destroying homes, villages and lives for over 50 years, in flagrant violation of international law. The company is well aware of its role but has consistently refused to address it. Other investors such as the Norwegian fund KLP have cut ties with Caterpillar for these reasons. How come CDPQ still refuses to do so?”
Benoit Allard, Collective Divest for Palestine
“WSP is an integral part of the Jerusalem Light Rail expansion, which contributes to maintaining illegal Israeli settlements in East Jerusalem, annexed by Israel in violation of international law. WSP was hired by Israel as a monitoring company for the project and plays an important role. Mr. Emond therefore, knowingly or not, misled the Public Finance Committee of the National Assembly of Quebec when he stated on April 24, 2024, to justify his investment in WSP, that “their involvement is quite low.”
Paul Fauteux, lawyer specializing in international law
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Media coverage:
La Caisse de dépôt réinvestit dans une entreprise québécoise complice de la colonisation israélienne, Pivot
The press conference
Communiqué de presse
Confrontée à sa complicité pour crimes de guerre, la CDPQ incapable de répondre aux questions de la Coalition du Québec URGENCE Palestine
Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, le 8 août 2024 – Lors d’une réunion qui s’est tenue le 7 août en fin de journée, la Coalition du Québec URGENCE Palestine [ci-après la Coalition] et ses allié.es n’ont rencontré qu’un silence poli face à leur revendication de désinvestissement de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) en rapport avec ses investissements de 14,2 milliards de dollars dans 87 entreprises liées à l’occupation et à la colonisation illégales du Territoire palestinien occupé (TPO) et à la guerre génocidaire à Gaza.
La délégation a fait un exposé exhaustif démontrant les graves implications des investissements de la CDPQ en rapport avec le TPO, dont elle a donné quatre exemples: WSP, Alstom, Caterpillar et Lockheed Martin. Comme les 83 autres visées par la Coalition, ces entreprises mènent des activités en violation du droit international et des droits humains du peuple palestinien.
La CDPQ prétend adhérer aux plus hauts standards éthiques en matière d’investissement et de respect des droits de la personne. La délégation a demandé si la CDPQ considérait que les quatre exemples présentés correspondaient à ces standards: personne n’a été en mesure de répondre.
Ce n’était là rien de nouveau pour la CDPQ, puisque, depuis près de deux ans, divers interlocuteurs tentent, en vain, d’attirer son attention sur le caractère plus que problématique de ces investissements. La CDPQ refuse de reconnaître la gravité de la situation et de prendre les mesures immédiates qui s’imposent. Nous refusons que le bas de laine des Québécois.es soit entaché du sang des Palestinien.nes.
Face au silence de la CDPQ, la Coalition et ses allié.es ont demandé une rencontre avec le conseil d’administration de la CDPQ. D’ici là, la Coalition et ses allié.es continueront à mobiliser l’opinion publique et à faire pression sur la CDPQ pour qu’elle revoie ses investissements et respecte le droit international.
Citations
« Il est choquant que la Caisse ne trouve, face à nos demandes, rien de plus à répondre que les généralités hors sujet , surtout quand on tient compte du grand nombre de démarches qui ont précédé la nôtre sur les mêmes enjeux depuis deux ans. »
Raymond Legault, Coalition du Québec URGENCE Palestine
« En défendant les investissements de la Caisse en rapport avec le Territoire palestinien occupé, dont l’avis consultatif de la Cour internationale de justice a depuis confirmé qu’ils violent le droit international, M. Emond, PDG de la Caisse, trompe délibérément la population québécoise en affirmant que la politique de la CDPQ en matière de droits de la personne est fondée sur les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme ».
Diane Lamoureux, Coalition du Québec URGENCE Palestine
« En Palestine, les machines de Caterpillar détruisent des maisons, des villages et des vies depuis plus de 50 ans, en violation flagrante du droit international. L’entreprise est bien au courant de son rôle, mais a toujours refusé d’y remédier. D’autres investisseurs comme le fonds norvégien KLP ont coupé leurs liens avec Caterpillar pour ces raisons. Comment se fait-il que la CDPQ refuse toujours de le faire? »
Benoit Allard, Collectif Désinvestir pour la Palestine
« WSP fait partie intégrante de l’extension du train léger de Jérusalem, qui contribue au maintien des colonies israéliennes illégales à Jérusalem-Est, annexée par Israël en violation du droit international. WSP a été engagée par Israël comme société de surveillance pour le projet et joue un rôle important. M. Emond a donc, sciemment ou non, induit en erreur la Commission des finances publiques de l’Assemblée nationale du Québec lorsqu’il a affirmé le 24 avril 2024, pour justifier son investissement dans WSP, que « leur implication est assez faible ».»
Paul Fauteux, avocat spécialisé en droit international
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SOURCE : Coalition du Québec URGENCE Palestine Toute demande d’informations ou d’entrevues peut être transmise par courriel desinvestissementCDPQ@proton.me